La marche pacifique organisée à Lubumbashi le 18 Janvier 2022, en faveur de la libération du pasteur Daniel Ngoy Mulunda a été violemment réprimée par les agents de l’ordre.
Les déclarations politiques se font enchaîner. La dernière en date est celle du regroupement politique Le Centre auquel appartient l’ancien président de la CENI.
En effet, ce regroupement politique condamne farouchement la répression violente de la marche pacifique.
Selon le Centre, « il est totalement inacceptable pour notre pays, qui s’est résolument engagé sur la voie de la construction démocratique et de l’État de droit, qu’il y ait répression d’une marche pacifique par l’usage disproportionnée de la force, l’emploi d’armes létales et de violences et sévices sur des personnes », fait observer le Centre dans une déclaration officielle dont une copie est parvenue à objectif-infos.cd, signée par son porte-parole Rodrigue Muamba.
Pour la plateforme du président Germain Kambinga, « cette répression constitue non seulement un élément de recul démocratique, mais aussi une atteinte grave aux droits de l’homme ».
En définitive, le Centre exige une enquête urgente afin que les responsabilités soient établies et que les coupables soient punis conformément à la loi.
Il sied de souligner que, le Centre continue d’apporter tout son soutien au pasteur Daniel Ngoy Mulunda et de mener les démarches nécessaires en vue d’obtenir sa prochaine libération.
Par Gédéon ATIBU