La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a, à travers son président en exercice Félix Tshisekedi, exigé mardi 25 octobre dans un communiqué, la levée des sanctions imposées au Zimbabwe.
« La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) réaffirme sa solidarité avec le Gouvernement et le peuple de la République du Zimbabwe, et réitère ses appels en vue de la levée inconditionnelle et immédiate des sanctions imposées aux citoyens et aux institutions du Zimbabwe », révèle le communiqué.
Le texte précise que la déclaration de la SADC est en accord avec les conclusions du Rapporteur spécial de la communauté, Alena Douhan qui, à l’issue de sa mission au Zimbabwe, a déploré les conséquences négatives des mesures contraignantes unilatérales au regard de la jouissance des droits de l’homme.
« La SADC recommande la levée des sanctions unilatérales en vertu des principes du droit international », fait savoir la SADC dans son document.
C’est dans cette perspective que la communauté de développement de l’Afrique australe a appelé ceux qui ont imposé des sanctions au Zimbabwe à permettre aux citoyens de ce pays d’exercer leurs droits démocratiques et à ne pas utiliser les sanctions comme un mécanisme occulte destiné à provoquer un changement de régime.
A titre de rappel, la Zimbabwe est sous le coup de sanctions américaines et de l’Union européenne depuis vingt ans. Une centaine des personnes et d’entités juridiques se sont vues interdites d’entrer dans ces pays, et leurs avoirs ont été gelés.
Les sanctions ont, depuis, été levées pour certaines personnes visées, mais elles sont toujours assorties d’une suspension de l’aide budgétaire du Fonds monétaire international (FMI). Ce pays d’Afrique australe accuse en effet 9,3 milliards d’euros d’emprunts dont près de six milliards d’arriérés.
Bien-aimée BOSASELE