Par GABA.T
Il y a des signes qui ne trompent pas ! Les 6 confessions religieuses font bloc et refusent de revenir sur le candidat Denis Kadima; de l’autre côté, l’ECC sur son compte twitter projette un échec des négociations en raison des pressions continues sur les confessions religieuses.
Les 6 confessions religieuses s’en tiennent au règlement intérieur de la CIME qui tranche par vote les différends entre lesdites confessions en cas de non consensus.
«L’Assemblée Nationale devrait entériner les candidatures des 6 confessions religieuses, proposées conformément à notre charte», a déclaré Dodo Kamba sur TOP CONGO FM.
«Refuser les résultats de la majorité serait violer la loi de la démocratie. Nous faisons confiance en la Commission paritaire.»
Cette mécanique de la loi organique de la CENI met en opposition depuis déjà 3 cycles électoraux les confessions religieuses qui s’accusent mutuellement d’être pour ou contre le pouvoir. Et comme lors des élections de 2018, les catholiques et les protestants se proposent, de manière à peine voilée, d’entrer dans la danse électorale en défaveur du candidat qu’ils jugeront proche du président de la commission électorale indépendante qu’elles ont récusé.
L’histoire se répète mais cette fois-ci , le Chef de l’État choisit de se mettre au-dessus de la mêlée, les atermoiements et revendications des deux plus grandes confessions religieuses n’y font rien. Le chef de l’État et le président de l’Assemblée Nationale renvoient les confessions religieuses dos à dos sachant que la clé de voûte se trouve dans les textes de la CIME.