5 ans après, le Tout Puissant Mazembe de la République Démocratique du Congo retrouve la phase de groupes de la Ligue des Champions de la CAF. Une étape cruciale que les corbeaux devront passer au bout des 6 rencontres qu’il faut disputer contre le Mamelodie Sundowns de l’Afrique du Sud, le Pyramides FC d’Egypte et le Football Club de Nouadhibou de la Mauritanie, dans la pool A.
Le club de Lubumbashi commence ce tournoi par le pays de Pharaon d’Egypte, où il joue ce vendredi le Pyramides FC au Caire au stade du 30 juin. Une opposition où les corbeaux doivent éviter une mauvaise situation car il faut se mettre en valeur dès la première seconde du match avant de jouer les autres adversaires. Avec 21 soldats qui sont dans la capitale égyptienne, Mamadou Lamine Ndiaye cherchera à mettre tout les ingrédients afin de réussir ce match quoi qu’amputer de certains éléments comme le capitaine Kévin Modenko, Siadi Baggio, Soze Zemanga et Alex Ngonga. Ibrahima Keita a rejoint l’équipe après ses matchs en sélection.
Pyramides FC Mazembe, des retrouvailles lors de cette première journée. En 2022, les deux s’étaient encore croisés en Coupe de la CAF, les noirs et blancs avaient accroché les bleus et blancs 0-0, avant de les battre à Lubumbashi une semaine après, 2-0. Au-delà de la revanche, les héritiers de pharaons ont dans leur effectif un homme qui a fait mal au TP Mazembe, pendant qu’il était à Yang African de la Tanzanie Fiston Kalala Mayele. Cette fois-ci, le club de la civilisation peut compter sur la lucidité de l’ancien joueur de JSL afin de battre les quintuples champions d’Afrique. Le meilleur buteur de la C2 CAF la saison dernière est très attendu pour ce match.
L’attaque des corbeaux carbure depuis le début de la saison. Elle aura fort affaire devant une équipe de Pyramides qui revient d’un nul contre le zamalek en championnat. Lamine Ndiaye invincible en Linafoot et Ligue des champions devra garder ce statut avec la bonne image déjà vendue. L’opposition entre bleu et blanc d’une part et noir et blanc de l’autre sera à couper le souffle.
Par Gédéon Atibu