En marge de la journée mondiale de lutte contre le SIDA célébrée le 01 décembre de chaque année, la directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, appelle à « l’impérieuse nécessité urgente de mettre fin aux inégalités qui alimentent le SIDA et les autres épidémies dans le monde ».
Ainsi, elle rappelle qu’en 2020, près de 2 500 nouvelles infections ont été notifiées par jour, coûtant la vie à 460 000 personnes.
« L’année dernière, deux nouvelles infections par le VIH sur trois se sont produites dans la région africaine, et l’on a enregistré à peu près 2 500 nouvelles infections par le VIH chaque jour. Malheureusement, malgré le libre accès à un traitement efficace, le sida a coûté la vie à 460 000 personnes, soit un chiffre effarant de 1 300 décès chaque jour », déplore-t-elle.
La directrice régional de l’OMS rappelle que cela fait 40 ans que les premiers cas de ce virus ont été notifiés.
« Pourtant, le Sida reste un problème majeur de santé publique en Afrique comme dans le reste du monde », poursuit-elle avant d’indiquer que
la journée mondiale de lutte contre le SIDA est célébrée sous le thème : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida. Mettre fin aux pandémies ». En entendant par là, l’OMS invite les dirigeants et citoyens à se mobiliser pour faire face aux inégalités à l’origine du Sida, et pour atteindre ceux ne bénéficiant pas actuellement de ces services essentiels.
La journée mondiale de lutte contre le SIDA intervient en plein milieu d’une autre pandémie : la COVID-19, qui menace l’accès à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins du VIH.
Au Sud Kivu, la coordination provinciale du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA (PNMLS) a réalisé une série de messages pour sensibiliser la population à prendre conscience que cette pandémie existe.
Par la Rédaction