Par GABA.T
La présidence de la République accusée de diriger un «cabinet noir».
L’Union Sacrée de la Nation est en train de stagner et bientôt au bord du précipice si les uns et les autres n’apprennent pas à se ressaisir et à appliquer littéralement les textes légaux de la République.
Un cadre influent de l’Union Sacrée qui a requis l’anonymat accuse le Directeur de cabinet du Chef de l’État de ne pas maîtriser la scène politique, les réalités congolaises et
de diriger un Gouvernement parallèle d’Union Sacrée. Des conseillers du Président qui devaient rester dans l’ombre et ne faire rapport qu’au Président de la République, se substituent ou tout simplement usurpent les prérogatives des ministres au grand jour.
«En violation de la Constitution, des lois et règlements et de l’ordonnance fixant les attributions des ministères, M. Guylain Nyembo Mbwizya a mis sur pied un groupe informel pour distribuer, sans tenir compte des piliers politiques de la majorité, des postes dans le portefeuille de l’État à l’insu du Premier Ministre et de la Ministre d’État au Portefeuille. Il va jusqu’à les notifier aux chefs des regroupements politiques, tout en se réservant les meilleurs postes pour lui, ses amis et son parti politique comme si la révolution ayant conduit au changement de la majorité n’avait pas bénéficié de l’apport des autres forces politiques», explicite ce cadre de l’USN assurément frustré.
M. Nyembo ne s’arrête pas là, dit-il. Et de poursuivre :« Il se substitue au parlement (autorité budgétaire), au gouvernement et au ministre des finances pour donner des injonctions aux dirigeants des Régies financières en violation des textes légaux.»
Il y a véritablement un grain de sable dans l’engrenage de cette méga plateforme politique (Union Sacrée), un fourre-tout née au lendemain de l’affaissement du FCC savamment provoqué par le mécanisme du déboulonnage mis en place par Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’État. Aujourd’hui l’Union Sacrée semble consumer tous les espoirs des congolais.