Dans un communiqué sur la situation sécuritaire au Nord-Kivu, le gouvernement congolais à travers son chef de la diplomatie, a le mercredi 18 janvier, pris acte du refus du M23 d’exécuter les recommandations du sommet de Luanda, qui lui exigeait de se retirer de positions qu’il occupe au Nord-Kivu.
Christophe Lutundula a rappelé que ce mouvement rebelle devrait quitter ses positions au plus tard le 15 janvier conformément à la programmation de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
Dans ce même communiqué, le gouvernement congolais a également pris acte du « non-respect de Kigali de ses engagements pris au mini-sommet de Luanda ». Il a ainsi demandé à la communauté internationale de prendre des sanctions à l’encontre de Kigali, qui continue de soutenir le M23 et d’agresser la RDC :
« Que l’ONU, l’UA, l’EAC, la CIRGL et les partenaires bilatéraux prennent leurs responsabilités notamment en sanctionnant, selon leurs mécanismes et règles propres, les autorités rwandaises et les dirigeants du M23, qui ne cessent de les défier et de violer le droit international ainsi que les droits fondamentaux de l’homme dans l’Est de la RDC ».
Le gouvernement congolais a affirmé renouveler son engagement dans les processus de paix de Nairobi et de Luanda pour le règlement de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Il a par ailleurs promis de sauvegarder l’intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de l’Etat congolais.
Bien-Aimée BOSASELE