L’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), proche de Joseph Kabila, va totaliser une année, ce 26 janvier, depuis qu’il a été condamné à trois ans de prison ferme pour incitation à la haine tribale.
Aujourd’hui, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda semble être serein et garde toujours un mental d’acier en dépit de son état de santé suite à l’incarcération à la prison de Kasapa.
Depuis son incarcération, il bénéficie de plus en plus de soutiens des Congolais qui trouvent sa lutte « noble ». Après le collectif des femmes leaders katangaises, le surintendant général de la Nouvelle église méthodiste a été visité ce lundi 3 janvier 2022, à la prison de Kasapa par le secrétaire général de l’Éveil de la Conscience pour le Travail et le développement (ECT). Une occasion pour Félix Momat de réconforter l’initiateur du Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation (PAREC).
Près d’un an après, Ngoy Mulunda continue à exercer ses fonctions de berger et d’homme politique à la prison de Kasapa où il reçoit plusieurs personnalités, pasteurs et hommes politiques d’origine Katangaise, qui viennent non seulement pour le réconforter moralement mais aussi pour apprendre quelque chose d’important de ce grand pasteur aux connaissances diverses.
Daniel Ngoy Mulunda profite de son temps pour requinquer ses interlocuteurs à ne pas abandonner le combat de résistance pour la consolidation de la démocratie et de l’État de droit chèrement acquis au prix d’énormes sacrifices.
Pour rappel, la justice congolaise reprochait à Ngoy Mulunda des propos tenus le 16 janvier devant des fidèles réunis en la Cathédrale John-Wesley de la Nouvelle église méthodiste, à Lubumbashi.
« S’ils ne veulent pas que le Katanga se coupe, ils doivent respecter nos dirigeants, et plus particulièrement notre leader, le président honoraire et sénateur à vie, Joseph Kabila », avait-il lancé, alors que la RDC rendait hommage à Laurent-Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001. « Vous devez arrêter avec les humiliations, vous ouvrez les valises d’un ancien chef de l’État à l’aéroport et vous publiez sur les réseaux sociaux », avait-il ajouté.
Par la Rédaction