Face aux rumeurs sur une mauvaise qualité de carburant issues d’une pénurie d’essence et le démenti du gouvernement, c’est la population congolaise, particulièrement celle de la capitale Kinshasa qui en souffre.
Ce vendredi 16 septembre 2022, marqué par la journée internationale du transport public, la rédaction de objectif-infos.cd est descendue sur les artères de la capitale congolaise pour détecter les défis auxquels font face les Kinois pour se déplacer.
À la question de savoir, quelles difficultés rencontrent les usagers des transports en commun, Joël Kungu a fait savoir que ce n’est pas facilement de trouver un transport aux heures de pointe, mais aussi d’en trouver à un prix abordable.
« Partout a Kinshasa, le coût de transport est majoré aux heures de pointe. De rond-point des Huileries au Boulevard du 30 juin, le transport pour le taxi est payé à 1.000 FC au lieu de 500 FC. Les chauffeurs font le système de demi-terrain. Vers 15heures-16heures, le prix du transport pour certaines destinations prenne le double du coût initial, voire le triple. Seuls les bus appelés Esprit de Vie et les Transco respectent les instructions données par l’hôtel de ville », a-t-il dit.
Un conducteur qui s’est exprimé sous le sceau de l’anonymat s’est exprimé en ces termes :
« C’est le carburant que nous perdons dans des embouteillages auxquels nous même chauffeurs, les piétons et les motards sont auteurs. La pénurie du carburant aussi nous a donné des ailes dans ce sens. Alors quand nous majorons, nous compassons les pertes qu’on a à rester coincer dans les embouteillages au lieu de faire des demie courses… », a-t-il laissé entendre.
Notons que, la ville de Kinshasa est en changement constant du prix de transport. Trouver facilement un moyen de transport et à un bon prix est véritablement un casse-tête.
Par Kevin Muteba