La fourmi, par haine du cafard, vota pour l’insecticide, ils furent tous anéantis même le grillon qui s’était abstenu. Cet adage célèbre malien doit résonner dans les chefs de quelques acteurs tant politiques que sociaux en ce temps où une initiative salutaire a été lancée pour d’une part, étouffer un germe tribal à son état embryonnaire et d’autre part trouver les voies et moyens de résoudre le phénomène migratoire.
La haine tribale, dans un camp comme dans un autre, même les observateurs finissent aussi par empatir.
Depuis des lustres, l’arbre à palabre a toujours été un moyen pour nos ancêtres de résoudre leurs différends. Chacun mettait un peu d’eau dans son vin pour éviter la haine tribale aux conséquences incalculables.
Depuis 2006, il se constate un afflux migratoire de l’espace Grand Kasaï vers le Grand Katanga. Si la situation n’avait pas pris de l’ampleur auparavant, elle s’amplifie à ces jours et se suit malheureusement d’escalades des tensions verbales entre les deux communautés sœurs de la République Démocratique du Congo.
La lutte contre les tensions intercommunautaires étant l’une des caractéristiques du Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula, le Chef de l’éxectutif s’est consacré à prêcher la cohabitation pacifique entre ses administrés.
En bon dirigeant, Kyabula est parmi les rares Gouverneurs à se faire entourer des animateurs de toutes les tribus confondues.
Pour permettre à chaque citoyen de vivre en paix sur l’étendue de sa province, cet artisan du développement a mis en place des politiques prolifiques impactant visiblement la vie sociale de la population. Malgré la démographie exponentielle, le prix de la farine de maïs est resté stable sur les marchés afin que chaque habitant puisse manger à sa faim ; fruit de la subvention du gouvernement provincial aux grands et petits agriculteurs.
Stratégie que Jacques Kyabula attend apporter dans la pisciculture pour encore inonder les villes et villages en poissons.
Des forces de l’ordre et de sécurité sont suffisamment appuyées pour garantir la sécurité des habitants et des leurs biens. En Éducation, sans distinction aucune, des enfants en rupture familiale communément appelés enfants de la rue ont été sensibilisés pour intégrer le centre Lukuni où ils sont encadrés sous la prise en charge de l’exécutif provincial.
Des lauréats aux Examens d’État bénéficient de la bourse pour poursuivre avec l’université à l’étranger et ce, sans discrimination tribale.
Cependant, au lieu de cogiter dans cet élan déclenché par le Gouverneur Jacques Kyabula surtout dans ses efforts pour la cohabitation pacifique, certains politiques en manque de gloriole instrumentalisent les réseaux sociaux et certains journalistes pour saboter les efforts de paix qui visent une solution pacifique et durable.
Des aigris, croyant que les concertations lancées par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde dans la province havre de paix du Haut-Katanga, serait une occasion de se refaire la santé économique ou de se distribuer le pouvoir s’évertuent aux injures et messages discourtois à l’endroit des autorités valablement établies. Les uns tentent de manipuler l’opinion en présentant la conférence comme un complot de déstabilisation du Grand-Katanga. D’autres encore sans arguments recourent aux appels à des manifestations pour salir les résolutions de la conférence interprovinciale pourtant tant attendues par la communauté nationale et internationale.
Où veut-on en arriver ?
Les grands conflits finissent toujours autour d’une table. Les Communautés Rwandaises ont fini au génocide parce que personne ne voulait se retrouver autour d’une table. Les violences civiles au Soudan du Sud, malgré l’intervention du Pape François à cause des tireurs des ficelles ne font que prendre des proportions inquiétantes. Le conflit russo-ukrainien, des paisibles citoyens perdent leurs vies suite à l’incompréhension et l’intolérance des dirigeants.
La RDC a toute une histoire
1957, 1959, 1961 1992 ne peuvent-ils pas nous servir de leçon pour que chacun quitte son intérêt égoïste au profit du vivre-ensemble, gage du développement? À quoi serviraient les sorties incendiaires sur les réseaux sociaux voulant manipuler et désorienter l’opinion? Que des bruits inutiles pendant que la population, dans sa large majorité, a marre des tensions et veut vivre en paix. Mobiliser une certaine Presse au service partisan pour distraire la population sur la toile alors que derrière soi, on a qu’une poignée des 5 ou 6 personnes comme base.
La conférence interprovinciale entre les 9 provinces issues du Kasaï et du Katanga est au cœur de plusieurs attentes dans la population. Les congolais, pour avoir autant souffert, ont besoin d’un Pays stable où les conditions sociales de base ne leur coûtent plus les yeux de la tête.
Une initiative visant à rassembler les communautés ne doit souffrir d’aucune opposition et les personnalités qui distillent les mensonges pour ternir l’image des compatriotes qui s’adonnent pour asseoir une vision cohérente pour l’intérêt général des congolais en initiant l’arbre à palabre afin de limiter une tension latente susceptible de dégénérer au point de faire reculer l’élan de développement enclenché surtout dans le Haut-Katanga grâce à la volonté du Gouverneur Jacques Kyabula Katwe qui se bat jour et nuit pour mettre sa population dans un cadre où il fait beau de vivre.
Pour ceux qui l’ignorent encore suite aux mensonges qui se véhiculent autour de ces assises importantes, les résolutions importantes sont attendues pour la gestion du phénomène migratoire. Cela va passer aussi par l’échange d’expériences et la mise en place des mécanismes appropriés pour rendre très vivables les Provinces en retard du développement.
La langue est un outil majeur dotée à l’homme pour extérioriser ce qu’il pense au reste de sa communauté. L’utiliser pour détruire, c’est pratiquement le pire que puisse commettre un acteur qui se veut homme du Peuple.
La société humaine se distingue de la société animale par la capacité de transcender les difficultés. Et cela, à travers un cadre de dialogue franc. Les résolutions qui découleront de la conférence interprovinciale entre les communautés du Grand Kasaï et du Grand Katanga méritent le soutien de chaque acteur épris de Paix et du Développement.
Par GABA.T