Par Emmanuel Sandalay
Il est jusqu’à preuve du contraire, difficile pour les confessions réligieuses de trouver un consensus sur la désignation du président de la CENI. D’où, les congolais déplorent la cacophonie qui règne autour de cette désignation.
Au micro de objectif-infos.cd, les congolais appellent les confessions réligieuses à privilégier l’intérêt suprême, au détriment de leurs divergences.
« Les confessions réligieuses ne doivent pas s’engager dans un bras de fer avec le président de la République, qui compte briguer son second mandat », suggère Clément Kabobo qui renchérit, les chefs spirituels doivent plutôt se concentrer à trouver le président potentiel pour la centrale électorale ».
Dans un registre, d’autres congolais que nous avons rencontré dans la commune de la Gombe, déplorent le tribalisme dans le choix du président de la CENI. « Nous avons comme l’impréssion que, la CENCO s’atèle sur la tribu, pourtant, c’est l’agent causal de la division dans le pays », tonne un congolais anonyme.
Pour joel Muanda, tous les présidents de la CENI, venant des confessions réligieuses ont toujours organisé des élections contestées.
« Je voudrais qu’on retire aux confessions réligieuses, le monopole de la désignation du président de la CENI », a-t-il émus son vœu, avant de proposer la compétence parsemée de l’honnêteté comme critère de la désignation.
Gency The best étudiant à l’Ifasic, exhorte pour sa part, les confessions réligieuses à être sérieuses sur la désignation du président de la CENI, car à l’en croire, c’est le critère pour lequel le monopole de la désignation du président de la CENI leur est confié.