Alors que l’appel à la grève secoue le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) à travers le pays, les membres du corps académique de la province de la Tshopo ont décidé de ne pas y adhérer. Réunis en session extraordinaire ce jeudi, ils ont exprimé leur désaccord avec les motifs invoqués pour justifier cette action.
Dans une déclaration lue par le professeur Justin Kayle, porte-parole du groupe, les académiciens de Tshopo ont souligné que la plupart de leurs revendications avaient trouvé une réponse favorable auprès des autorités. Ils ont notamment cité :
La liquidation progressive de l’accord de Bibwa : Le gouvernement a déjà procédé à une première phase de paiement, couvrant les mois d’octobre, novembre et décembre 2024.
La mécanisation des nouveaux docteurs : Les dossiers des nouveaux docteurs en thèse ont été pris en compte.
La correction des grades et la prime de recherches : Ces questions seront traitées dans le budget 2025.
La création d’une commission de suivi pour les augmentations salariales.
La promesse de distribution de véhicules aux professeurs en mars 2025.
Le renouvellement de l’assurance santé jusqu’en décembre 2024.
Face à cet état de fait, les membres du corps académique de Tshopo estiment qu’il n’y a plus lieu de perturber le bon déroulement des activités académiques, en particulier en cette période d’examens et de traitements des recours des étudiants.
Cette décision concerne l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la province, notamment l’UNIKIS, l’IFA-Yangambi, l’IBTP-Kis, l’ISC-Kis, l’ISTM-Kis, l’ISP-Kis et l’ISEA Bengamisa.
Un choix motivé par la responsabilité
En choisissant de ne pas se joindre à la grève, les académiciens de la Tshopo ont démontré leur sens des responsabilités envers leurs étudiants et envers la communauté. Ils ont privilégié la continuité des enseignements et la réussite de leurs étudiants.
Cette décision pourrait avoir des répercussions sur le déroulement de la grève au niveau national et pourrait inciter d’autres établissements à suivre leur exemple.
Par la rédaction