La province de la Tshopo est le théâtre d’une nouvelle mobilisation. Les personnes vivant avec un handicap, regroupées au sein de différentes associations, réclament avec force d’être représentées au sein du prochain gouvernement provincial. Cette revendication, loin d’être isolée, s’inscrit dans un cadre légal solide et répond à une aspiration profonde d’inclusion et de reconnaissance des droits.
Les personnes handicapées de la Tshopo fondent leur demande sur des bases juridiques solides. La Constitution de la République Démocratique du Congo, dans son article 48, garantit aux personnes du troisième âge et aux personnes vivant avec un handicap le droit à des mesures de protection spécifiques. L’État, à tous les niveaux, se voit ainsi confier la mission de promouvoir l’inclusion des personnes handicapées au sein des institutions.
De plus, la loi organique n° 22/003 du 3 mai 2022, relative à la protection et à la promotion des droits des personnes vivant avec un handicap, est encore plus explicite. Son article 30 stipule que l’État doit tenir compte de la représentativité des personnes handicapées dans toutes les instances décisionnelles.
« Nous, personnes vivant avec handicap, réunies au sein des associations, venons par le présent mémorandum exprimer notre préoccupation de voir nos droits être respectés au sein du gouvernement provincial de la Tshopo », souligne Jacques Yaetema, coordinateur provincial des associations des personnes vivant avec un handicap.
Célestin Botoleande