Par Bien-aimée Bosasele
Le monde entier célèbre la journée des premiers secours chaque 11 septembre dans le but de sensibiliser les populations à la chaîne de secours
À en croire la Fédération Internationale des sociétés de la Croix-Rouge (FICR), cette journée est également une occasion d’inviter le monde à un acte de sauvetage. Pour y arriver, la Croix-Rouge encourage les personnes à suivre une formation de base en secourisme ou au moins à s’instruire en utilisant toutes les sources fiables disponibles.
Il n’y a pas d’âge pour pouvoir sauver des vies
L’apprentissage des gestes de premiers secours est à la portée de tous, même des plus jeunes, pour acquérir très tôt les bons réflexes. Malheureusement en République Démocratique du Congo, ces plus jeunes se désintéressent de plus en plus de cette pratique. Conséquences, il y a des pertes en vies humaines par des crises cardiaques, des catastrophes naturelles, etc.
Carte de Croix-Rouge, un visa pour le transport en commun en RDC
Au pays de Félix Tshisekedi, la carte des membres de la Croix-Rouge prend de plus en plus la connotation d’un laissez-passer pour le transport en commun au lieu d’être un laissez-passer pour sauver des vies. D’après plusieurs analystes, cet abus relève également du pouvoir d’achat très réduit du pays. « Un ventre affamé n’a point d’oreille, dit-on », ces acteurs de la chaine de secours ne trouvent plus la force de sauver les personnes en danger vu qu’ils sont eux-mêmes frappés par la famine. Et dans la plupart des cas, ils jouent à la sourde oreille.
En Belgique et ailleurs, les enseignants sont formés par la Croix-Rouge pour apprendre à leurs élèves à devenir des acteurs et actrices de la chaîne de secours. Il importe également aux autorités scolaires de la RDC de mettre en place un mécanisme pour apprendre aux élèves dès l’école primaire, le ABC pour secourir les personnes en danger (victimes de l’hypertension, hypotension, hémorragie, intoxication, crise cardiaque, etc.)