L’état de siège décrété par le Chef de l’État Félix Tshisekedi ressemble à un sol infertile. Les voix de toute tendance confondue se lèvent pour réclamer la levée de cette mesure.
L’une des voix est celle de Billy Kambale, Secrétaire Général de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), qui sans passer par le dos de la cuillère, pense que cet état de siège est un échec.
« Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Je sais que tout leader Nande qui s’oppose au Génocide des Nandes est toujours associé aux ADF. Ça ne sert à rien de créer des petits frères artificiels. L’état de siège est un échec, il faut le réévaluer. Il n’est jamais tard », peut-on lire sur son compte Twitter.
Le président Félix Tshisekedi a recouru depuis le 6 mai à cette mesure exceptionnelle, la plus forte prévue dans la Constitution congolaise, pour faire face à une grave situation d’insécurité dans le pays.
Malheureusement, « Rien n’a changé ! », comme l’avait si bien dit l’une des grosses têtes politiques du pays. L’immense espoir au début de l’état de siège décrété dans le Nord-Kivu et l’Ituri s’émousse trois mois après, à cause de l’incapacité de l’armée à briser le cycle des massacres dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Par Ben Dongoko