Prévu ce lundi 15 août, la Haute Cour Militaire de Kinshasa a renvoyé à mardi 16 août, sa réponse à la liberté provisoire introduite par la défense de l’ancien conseiller spéciale du Chef de l’État en matière de la sécurité, François Beya.
Cette demande formulée par les avocats de Francois Beya fait suite à son état de santé que ces derniers ont jugé dégradant et nécessitant une prise en charge sérieuse de la part de ses médecins.
Ce rendez vous manqué de l’audience de ce lundi 15 août, est mal vu par la famille biologique et la défense de celui qu’on surnomme « Fantômas ». Cette décision prise par la Haute Cour Militaire de renvoyer à 24 heures leur décision, est aperçu par la défense comme une manœuvre dilatoire dans le but de trainer à longueur les choses.
Les avocats de la défense et la famille biologique de François Beya menacent même d’assigner le ministère public en justice pour non assistance à personne en danger, face à l’arrêt de la Cour qui, d’après eux, tarde.
Par ailleurs ils ont indiqué qu’ils tiendraient responsable le ministère public des conséquences qui résulteraient de la détérioration de l’état de santé de leur client.
Rappelons que lors de la dernière audience du 13 août, la Haute Cour Militaire avait invité le président de l’équipe médicale de François Beya à venir le lundi 15 août, pour apporter les explications en des termes techniques repris dans le rapport médical. C’est au terme de ces explications qu’elle prendra sa décision, sur sa mise en liberté provisoire ou non.
Murphy Fika