Par Gédéon ATIBU
L’Union Africaine a exigé le retour à l’ordre constitutionnel et la libération immédiate du président Alpha Condé, capturé par les putschistes guinéens.
L’analyste politique et écrivain Patrick Mbeko a immédiatement apporté la réplique avec des signes de désapprobation.
Selon lui, « l’Union Africaine a pris l’habitude de ruser avec les principes en cautionnant des fraudes électorales, dont son propre président Félix Tshisekedi est d’ailleurs l’émanation.»
Ceci place mal l’Union Africaine pour faire la leçon aux putschistes guinéens, tout en saluant le courage du peuple guinéen qui a été clairvoyant pour mettre fin à ce coup d’État constitutionnel orchestré par Alpha Condé, qui est arrivé au pouvoir dans la gloire, il part sur la pointe des pieds.
Pays de 11 millions d’habitants, la Guinée n’est sortie des régimes militaires que récemment, lorsque Alpha Condé, opposant historique, a accédé à la présidence en 2010. Il a ensuite été réélu en 2015. Il est à son tour traité de «dictateur» pour sa volonté de prolonger son bail à la tête du pays.