Dans un acte qui jette une ombre sur l’état de droit en République Démocratique du Congo, l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) a vivement condamné l’arrestation musclée du journaliste Patrick Lokala, survenue le lundi 7 octobre dernier.
Les membres de cette corporation, profondément préoccupés par les conditions dans lesquelles ce professionnel des médias a été appréhendé, ont dénoncé une véritable barbarie. L’arrestation, qui s’est déroulée au domicile du journaliste, en présence de sa famille, a été marquée par une violence inouïe, selon les témoignages recueillis.
Dans un communiqué officiel, l’UNPC a exprimé son indignation face à ces agissements, qualifiés d’« intolérables » et « injustifiables ». L’organisation a souligné que nul ne saurait être soumis à de tels traitements, fût-il suspecté d’une quelconque infraction.
Particulièrement choquante, la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos montrant le journaliste dans un état lamentable a suscité une vague d’indignation au sein de la société civile. Ces images, qui témoignent d’une cruauté sans nom, constituent une atteinte grave à l’honneur et à la dignité du journaliste.
L’UNPC exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les responsables de ces actes soient traduits en justice. Elle appelle également à la libération immédiate de Patrick Lokala, dont l’arrestation semble n’être motivée par aucune raison valable.
Célestin Botoleande