La saga judiciaire autour du gouvernorat de Maï-Ndombe prend une nouvelle tournure avec le retour des deux protagonistes, Nkoso Kevani et Aimé Pascal Mongo Lokonda, devant le Conseil d’État. Ce jeudi 4 juillet, les deux candidats malheureux se retrouveront face à la haute juridiction pour tenter de faire valoir leurs droits et décrocher le fauteuil tant convoité.
Nkoso Kevani : Un retour en force pour corriger « les erreurs matérielles » ?
Déchu de son titre de gouverneur par le Conseil d’État le 27 juin dernier pour corruption, séquestration de députés et menaces de mort, Nkoso Kevani ne compte pas se laisser abattre. Il a saisi la juridiction en rectification d’erreurs matérielles, persuadé que sa victoire a été injustement bafouée.
De son côté, Aimé Pascal Mongo Lokonda, qui avait obtenu le même nombre de voix que son rival au premier tour avant d’être départagé au second tour, espère que cette nouvelle audience lui permettra enfin de remporter la victoire qu’il estime lui être due.
Un enjeu crucial pour l’avenir de Maï-Ndombe
Le verdict du Conseil d’État dans cette affaire aura des répercussions importantes sur l’avenir de la province de Maï-Ndombe. La population attend avec impatience une décision claire et définitive qui permettra de mettre fin à cette instabilité politique et d’ouvrir la voie à un développement harmonieux de la région.
Un feuilleton judiciaire à suivre de près
Cette nouvelle audience au Conseil d’État promet d’être riche en rebondissements et en suspense. Les deux camps sont déterminés à convaincre les juges de la justesse de leur cause et les regards de toute la province sont braqués sur cette instance judiciaire.
Le sort de Maï-Ndombe entre les mains du Conseil d’État
La décision finale du Conseil d’État dans ce contentieux post-électoral s’annonce déterminante pour l’avenir politique de Maï-Ndombe. Laquelle des deux parties l’emportera ? Le suspense reste entier et la province attend avec impatience le verdict qui scellera son destin.
Célestin Botoleande