les autorites de transition maliennes durcissent le ton à l’endroit de la force de maintien de la paix des Nations-Unies sur leur sol. Devant le Conseil de Sécurité de l’ONU à New York aux USA, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a demandé « le retrait sans délai de la mission de paix de l’ONU au Mali, Minusma.
Le gouvernement malien via son chef de la diplomatie a révélé qu »en dix ans de présence, la mission de paix de l’ONU au Mali n’a rien réglé. Elle constitue désormais, a ses yeux, le problème et non la solution.
» Le gouvernement du Mali demande le retrait sans délai de la Minusma. Cependant, le gouvernement est disposé à coopérer avec les Nations unies dans cette perspective
une frange de la population », a déclaré Abdoulaye Diop.
» La Minusma semble devenir une partie du problème en alimentant les tensions communautaires exacerbées par des allégations d’une extrême gravité et qui sont fortement préjudiciables à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale du Mali. Cette situation engendre un sentiment de méfiance des populations à l’égard de la Minusma et une crise de confiance entre les autorités maliennes et la Minusma », a-t-il estimé.
Dans son allocution, Abdoulaye Diop a aussitôt rejeté dans le même temps toutes les options d’évolution du mandat de la mission de maintien de la paix proposées par le secrétaire général de l’ONU.
Cependant, cette décision de la junte au pouvoir malienne ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble du Mali. Une frange de la population du nord du Mali, notamment de Gao et à Tombouctou réclame le maintien de la Minusma et critique durement la décision des autorités de la transition.
Murphy Fika