La nomination du nouvel exécutif provincial du Maniema, composée de 10 membres, a suscité une vive controverse en raison de l’absence totale de femmes. Cette situation est d’autant plus surprenante du fait que la République Démocratique du Congo est dirigée par une femme à la tête du gouvernement.
La composition de ce gouvernement exclusivement masculin a été critiquée par de nombreuses organisations de la société civile et des défenseurs des droits des femmes. Ils dénoncent un manque de volonté politique de promouvoir la représentation des femmes dans les instances décisionnelles et fustigent un pas en arrière dans la lutte pour l’égalité des genres.
Cette controverse met en lumière les défis persistants liés à la participation des femmes à la vie politique en RDC. Malgré des progrès notables ces dernières années, les femmes restent largement sous-représentées aux postes de pouvoir, à tous les niveaux de gouvernance.
Les raisons de cette sous-représentation sont multiples et complexes, incluant des facteurs socioculturels, des obstacles économiques et des difficultés d’accès aux postes de responsabilité. Il est important de noter que ces obstacles ne sont pas propres à la province du Maniema, mais reflètent plutôt une situation générale dans le pays.
Face à cette situation, des actions concrètes doivent être menées pour promouvoir la participation des femmes à la vie politique en RDC. Il est nécessaire de sensibiliser les populations aux enjeux de l’égalité des genres et de mettre en place des mesures incitatives pour encourager les femmes à s’engager en politique.
L’absence de femmes dans le gouvernement provincial du Maniema est un rappel que la lutte pour l’égalité des genres est loin d’être gagnée. Il est crucial de poursuivre les efforts pour que les femmes soient pleinement représentées dans les instances de décision et puissent contribuer de manière significative au développement de leur pays.
Célestin Botoleande