Par Ben Dongoko
Encadrés par la police nationale congolaise, la marche du Front Commun pour le Congo (FCC) a atterri avec quiétude son point de chute, l’extérieur du palais du peuple, à 11h20 sous l’ambiance des fanfares et les chants entonnés par les manifestants. Néhémie Mwilanya, Coordonnateur de cette plateforme politique au pouvoir, a dit le mot de clôture question de déplorer la dictature dans la gestion du pays par l’une des parties de la coalition. Selon lui, la gestion du Chef de l’État Félix Tshisekedi ne prend pas en compte les décisions du Sénat et de la chambre basse du parlement.
« La coalition est assise sur l’équilibre de pouvoir. À partir du moment où il y a une des parties à la coalition qui veut s’accaparer du pouvoir de l’autre partie, nous ne sommes pas d’accord…nous dénonçons le fait que les décisions de deux chambres, haute et basse du parlement, ne soient plus prises en compte« , a déclaré le Coordonnateur du FCC.
« La coalition doit être une solution et non un problème de plus pour le pays; nous marchons contre l’augmentation du taux de dollars, contre l’incursion de 7 armées étrangères dans notre pays, nous marchons contre l’insécurité dans l’Est du pays,… », a-t-il renchéri question de rappeler le leitmotiv de la marche.
D’un autre son de cloche, Shadari Ramazani, le dauphin de Joseph Kabila à l’élection du 30 décembre 2018, a précisé que la nomination des personnalités à la cour constitutionnelle n’a pas respecté la forme.
« Le premier ministre n’est pas un garçon de course de qui que ce soit, il est le chef du gouvernement, il faut qu’il assume ses prérogatives« , a-t-il ajouté.
Il sied de rappeler que la marche avait comme point de départ la première rue Limete et palais du peuple, comme point de chute. Près de 120.000 manifestants ont pris part à cette activité; comme l’a si bien signalé Néhémie Mwilanya.