Par Emmanuel Sandalay
La marche de la plate forme Lamuka de ce mercredi 15 septembre a été violemment réprimée par la police. Insurgés par cette situation, quelques manifestants de cette plate forme de l’opposition s’attaque à « l’état de droit », vision politique du président Tshisekedi, le qualifiant d’un prétexte.
Ces manifestants visiblement furieux suite à la repression subit, n’ont pas caché leur mécontentement au micro de objectif-infos.cd.
« Nous décrions avec la dernière énergie, les violences que nous avons subies ce matin, pendant que nous voulions manifesté pacifiquement », regrette le chargé de mobilisation de l’Ecidé Kimbanseke, avant de remettre en cause l’état de droit proné par le Chef de l’État.
D’un manifestant à un autre, Patrick s’est livré au questionnement quand à l’état de droit » peut-on dire qu’on vit l’état de droit au Congo ??, S’est-il questionné
» Nous vivons la continuité du régime dictatorial de Kabila, car rien à changer. Sous Kabila, nous étions reprimés ensemble avec l’UDPS, et aujourd’hui le système continu », souligne un manifestant.
Pour une vendeuse ambulante de pain, Fayulu incarne le changement car le peuple souffre cruellement. Et la marche d’aujourd’hui est selon elle, une façon de dire non aux souffrances auxquelles la population fait face au quotidien.