Le Gouvernement provincial du Haut-Katanga a démenti le mardi 18 janvier, dans la soirée, l’information selon laquelle la police a contré la marche pour la libération de Ngoy Mulunda en utilisant des armes létales contre les manifestants.
Joseph Kalumba, porte-parole du gouvernement provincial a indiqué que, les organisateurs de la marche de soutien à Daniel Ngoy Mulunda, à savoir l’AFBC ont voulu faire du forcing qui s’en est suivi d’une bousculade mais aussi des attaques envers la police et donc, cette dernière était dans son devoir de disperser les manifestants en usant des moyens non létaux suite au manque d’autorisation du gouvernement provincial pour la tenue de cette manifestation.
«Au sujet de la marche pour exiger la libération du pasteur Ngoy Mulunda et plaider en même temps pour une grâce présidentielle en sa faveur, les organisateurs ont voulu faire du forcing car n’ayant pas obtenu l’autorisation du Maire de la ville de Lubumbashi à qui ils se sont adressés. S’en sont suivies une bousculade et des attaques envers les éléments de la Police nationale congolaise qui, débordés, ont dispersé les manifestants en usant des moyens non létaux », a fait savoir le porte-parole du gouvernement provincial du Haut-Katanga.
Et de renchérir :
« Le gouvernement provincial n’étant pas habilité à autoriser une marche et n’ayant aucun pouvoir sur les affaires judiciaires ni sur l’éligibilité des candidats à la grâce présidentielle, appelle toute la population au calme, à la cohésion, à la vigilance et au respect de la procédure en ce qui concerne l’organisation des marches ».
Il convient de signaler 55 personnes sont blessées et 10 autres arrêtées par la police, d’âpres les organisateurs de cette manifestation.
Par Kevin Muteba