Le pays se plonge dans une situation indicible. De l’Est à l’Ouest en passant par le Centre, le Nord et Sud, les congolais sont en feu.
D’une part, s’il s’agit de l’insécurité grandissante, d’autre part, c’est la grogne sociale qui paralyse si souvent l’économie du pays.
Comme leurs collègues de Lubumbashi, les agents de Congo Airways Mbandaka ont entamé une grève sèche, ce jeudi 13 octobre 2022. Ces agents de Congo Airways accusent 20 mois d’arriérés de salaire.
Ils appellent les autorités du pays à réserver une suite heureuse à leurs doléances, car « ne supportant plus le poids de la vie », disent-ils.
La compagnie aérienne nationale, Congo Airways est au bord de la faillite. L’entreprise vit ces derniers instants. Parti de quatre avions (deux A320 et deux Bombardiers), Congo Airways tourne difficilement avec un seul aéronef.
Avec des comptes au rouge, plombée par une dette commerciale colossale et des charges d’exploitation incompressibles, un personnel qui accuse sept à dix mois d’arriérés de salaire, un mouvement de grève couve l’entreprise. Par conséquent, le seul aéronef, encore en activité, devait être cloué au sol, consacrant la mort tragique d’une entreprise qui a fait rêver à son lancement en 2014.
Le personnel de la compagnie aérienne Congo Airways est en colère. Pour cause : les agents et cadres de cette entreprise, lancée avec pompe en 2014, avec Matata Ponyo Mapon, alors premier ministre, assistent à une mort programmée de leur entreprise.
Par la Rédaction