Il s’observe depuis ce lundi 13 février 2023 dans la ville de Mbuji-mayi, une pénurie de transport. Les chauffeurs des engins roulant ont déclenché une grève sèche pour protester contre une éventuelle taxe journalière de 1500 francs congolais, leur imposée par le gouvernement provincial.
Cette grève a occasionné dans plusieurs artères principales de la ville de Mbuji-Mayi, une sorte des barricades par des jeunes en colère et des pneus brûlés rendant ainsi difficile la circulation dans la ville. Cette situation a causé un retard pour pour les écoliers de se rendre à l’école, également ceux qui vaquer à d’autres occupations.
A en croire Nicolas Mbiya militant du mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA, l’imposition de cette taxe aux conducteurs de taxis-motos est une violation des droits humains. Pour lui, il faut recourir au dialogue au lieu d’appliquer la loi en arrêtant une quinzaine des motards.
« l’état n’a pas que la force comme moyen de se faire obéir. Il doit aussi et avant tout recourir au dialogue sincère et la vulgarisation (éducation). Le gouverneur Mathias fait preuve d’une brutalité et d’une précipitation inouïes, mais aussi il piétine intentionnellement les lois. Le fait d’emprisonner une quinzaine de motards alors qu’en principe ils sont censés payés l’amende, souligne non seulement une déviance autoritaire mais il constitue une violation des droits humains extrêmement inadmissible dans un État de droit », a-t-il déclaré
Rappelons que le gouvernement provincial, à travers le ministère des Transports, a institué l’impôt sur la construction des entités de la province qui doit être payé par les motocyclistes.
Célestin Botoleande