Le Service national a poursuivi sa croisade contre les salles de classe dénuées de mobilier. Sous la houlette du lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, l’opération « Pas d’école sans banc » a fait escale dans dix établissements de la ville, apportant un soulagement bienvenu aux élèves et enseignants.
L’Institut Lumumba, symbole de la décrépitude, bientôt métamorphosé
Mais c’est l’Institut Lumumba qui a retenu toutes les attentions. Un spectacle de désolation : salles de classe délabrées, bâtiment en ruine. Face à cette misère, le général Kasongo Kabwik a pris une décision radicale : l’école sera rasée et reconstruite de fond en comble avant la prochaine rentrée.
« Patrice Lumumba est un héros national, il mérite une école à la hauteur de son nom », a-t-il martelé, promettant de faire remonter l’urgence de la situation à la plus haute autorité.
Dix écoles, un cri de détresse
L’Institut Lumumba n’est qu’un exemple parmi d’autres. Dans la commune de Djibinji, le complexe scolaire Kabongo, qui regroupe six écoles, a également reçu des bancs, mais les infrastructures restent précaires. À Bipemba, l’école Inga 1, où 110 enfants de six ans étudiaient à même le sol, a enfin été dotée de mobilier. Les écoles Inga 2, Inga 3 et l’ITS Bipemba, qui partagent les mêmes locaux, ont également bénéficié de cette opération salutaire.
Un coup de pouce présidentiel
L’opération « Pas d’école sans banc » est une initiative du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui a confié cette mission au Service national. En mobilisant des ex-délinquants en réinsertion, l’État espère non seulement améliorer les conditions d’apprentissage, mais aussi redonner une dignité à ces jeunes en leur offrant une chance de se racheter.
« Grâce à cette initiative, des milliers d’enfants retrouvent non seulement des bancs, mais aussi une dignité. Cette action permet de redresser des fronts longtemps courbés, ceux d’une nation qui aspire à un avenir meilleur », a déclaré un cadre du Service national.
CB