Par Ben Dongoko
Bain de sang dans l’Est de la République Démocratique du Congo et dans d’autres coins du pays, sous la barbe passive des autorités compétentes, ne cesse d’offusquer la Plateforme Lamuka, en particulier, et le peuple congolais en général.
Avec une attitude pieuse, cette Plateforme de l’opposition a organisé une messe en mémoire de toutes ces victimes, à la Cathédrale Notre Dame du Congo, ce lundi 2 août 2021.
L’occasion faisant le larron, Blanchard Mongomba, Secrétaire Général du Nouvel élan et Communicateur de Lamuka, a plaidé pour que justice soit faite.
Ainsi, il a exigé, en amont, l’application du rapport mapping et la mise en place d’un tribunal pénal pour la RDC dans l’optique de condamner les auteurs de ces crimes, à l’occurrence quelques pays voisins de la RDC dont le Rwanda.
Dans la foulée, il a plaidé pour que cette date du 2 août reste à jamais une journée chômée payée en mémoire du génocide congolais.
À titre de rappel, le rapport Mapping, publié par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme en 2010, recense par ordre chronologique et par province 617 « incidents », des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de possibles crimes de génocide commis entre 1993 et 2003. Cette période couvre les deux guerres de la RDC, qui avaient impliqué jusqu’à neuf armées étrangères, dont les troupes rwandaises.