Pour réclamer une justice équitable pour le meurtre de la Journaliste Charline Kitoko, tuée sous les coups de son mari à Kamituga dans la province du Sud-Kivu, les journalistes et les défenseurs des droits humains ont manifesté ce mercredi 26 janvier à Bukavu.
« Les journalistes et les défenseurs des droits humains condamnent avec la dernière énergie le meurtre de madame Charline Kitoko et exigent un procès juste. La vie est sacrée, la femme mérite mieux que ça, nous disons non aux violences conjugales faites aux femmes du Sud-Kivu », lit-on sur les calicots des manifestants.
Partie du bureau de l’Association des Femmes des Médias AFEM, le point de chute de cette manifestation était le gouvernorat de province où un mémorandum est déposé.
« Les organisations de défense des droits de l’homme et les médias signataires du présent mémo après analyse constatent que le meurtre de la journaliste Charline Kitoko est un acte de grave cruauté et de méchanceté de la part de son mari mais également une violation flagrante des prescrits de l’article 14 de la constitution qui disposent que « la personne humaine est sacrée » et n’ayant aucun doute à ce sujet, l’auteur mérite condamnation », stipule le mémorandum déposé au gouvernorat.
En outre, ils exigent des garanties de non répétition à travers la tenue d’une audience publique en chambre foraine au lieu du crime pour juger son mari, auteur du crime.
À titre de rappel, la journaliste Charline Kitoko Sifa a été battue sévèrement par son mari jusqu’à trouver la mort le 11 janvier 2022. La victime était journaliste à Vision Shala Télévision station de Kamituga.
Par Bien-aimée Bosasele