Dans le cadre de la semaine économique et commerciale belge en RDC, le premier ministre Sama Lukonde a ouvert, le lundi 21 mars 2022, au Pullman hôtel de Kinshasa, les travaux de la mission économique et commerciale d’hommes d’affaires belge en RDC, organisés par l’ambassade de Belgique.
Dans son allocution, le chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, a souligné l’importance de cette mission qui va susciter auprès de l’État congolais et des entrepreneurs privés des opportunités d’affaires devant renforcer, d’une part, le partenariat public-privé, et d’autre part, soutenir la volonté de coopérer en vue d’améliorer le climat des affaires en RDC.
Il pense que l’intérêt de ces assises résultera des discussions de différents panels déjà inscrits au programme, tant par la qualité des intervenants que des interactions qui résulteraient des échanges entre les partenaires conviés à ce forum.
«La République Démocratique du Congo a renoué avec le programme des institutions de Breton Wood notamment la Banque Mondiale et le Fonds monétaire international. La République Démocratique du Congo continue à s’ouvrir au monde à travers des nombreux contacts politiques et diplomatiques le rendant ainsi fréquentable et ouvert à l’investissement étrangers», a-t-il dit.
Et pour mettre en exergue l’amélioration effective du climat des affaires dans son pays, le Premier Ministre a rappelé les réformes et tout l’arsenal juridique en vigueur, dont la législation douanière, le code des investissements, le code minier, la législation sur les hydrocarbures, le droit forestier, le droit agricole, le code du travail, le droit commercial ou encore le régime de change ayant permis, entre autres, la réadmission de la RDC aux préférences commerciales offertes par la loi américaine sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique, l’Agoa.
Aussi, a-t-il appelé, pour conclure, à un partenariat franc, sincère, et gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques belges et congolais dans le but de promouvoir la croissance économique et le bonheur commun.
Par Bien-aimée Bosasele