La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une épidémie de Mpox sans précédent. Les chiffres sont alarmants : plus de 15 000 cas confirmés et près de 550 décès ont été recensés en 2024. Face à cette urgence sanitaire, le gouvernement congolais a sonné l’alerte et appelle à une mobilisation générale.
Les provinces de l’Équateur, du Sud-Kivu, de Tshuapa, de Tshopo et de Kinshasa sont les plus touchées par cette épidémie. Le ministre de la Santé Publique, Roger Kamba, a souligné lors d’un point presse, l’importance de la vaccination pour endiguer la propagation du virus.
Selon le ministre, la RDC aurait besoin d’environ 3 millions de doses de vaccin pour immuniser près de 2,5 millions de personnes. « La vaccination est une solution essentielle, mais ce n’est pas la seule », a-t-il précisé. Il a également insisté sur l’importance de la prévention et des mesures barrières pour limiter la contagion.
Face à l’ampleur de l’épidémie, la communauté internationale s’est mobilisée. Le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré l’épidémie de Mpox comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Le gouvernement congolais a mis en place une stratégie de riposte basée sur trois axes :
La sensibilisation de la population: Il s’agit d’informer les populations sur les risques liés au Mpox, les moyens de prévention et les signes d’alerte.
La prévention: Le renforcement des mesures d’hygiène et de prévention est essentiel pour limiter la propagation du virus.
Le traitement: La prise en charge des malades est assurée dans les structures sanitaires.
La lutte contre l’épidémie de Mpox en RDC est un défi majeur. Le gouvernement, avec le soutien de la communauté internationale, met tout en œuvre pour enrayer la propagation du virus et protéger la population. La vaccination, associée à des mesures de prévention rigoureuses, représente un espoir pour endiguer cette épidémie.
Célestin Botoleande