Les populations congolaises restent partagées entre le doute et l’incertitude à 11 mois des élections générales prévues le 23 décembre 2023 par la CENI, ( sauf en cas de modification du calendrier électoral).
Une question épineuse vient s’ajouter à deux gros problèmes liés à la logistique et au financement du processus électoral. Comment organiser dans le délai les élections dans des zones rouges ? Qui pour pour sécuriser électeurs ? Quelles en sont les conséquences ? Ce sont toutes ces questions et d’autres du genre qui restent sans éléments de réponse.
Par voie de conséquence, l’agitation au sein de la population reste vive faute d’assurance venant du Gouvernement congolais.
En effet, l’ancien Président de la CENI reste formel au sujet de la rébellion du M23 qui met dangereusement en branle la paix et la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Le Pasteur de l’église Méthodiste et président du Programme Paix et Réconciliation (PAREC), estime que la paix et la sécurité en RDC doivent passer avant toutes les autres aspirations du peuple comme de ses dirigeants.
« La Paix, la Stabilité et l’Integrité territoriale de notre pays, la RDC, sont urgentes et primordiales que la tenue des élections», a écrit le Pasteur Ngoy Mulunda dans un message publié à travers ses canaux sociaux.
En clair, ce message de l’ancien président de la CENI cache un appel à la cohésion interne et au sursaut patriotique pour bouter hors état de nuir les envahisseurs de la RDC. Les congolais de toutes obédiences politiques ou classes sociales doivent dorénavant travailler, car la paix et la sécurité ont un prix à payer.
Par Gédéon Atibu