Le Tribunal militaire du Nord-Kivu, siégeant en chambre foraine à Alimbongo dans le mterritoire de Lubero, a ouvert ce mercredi 3 juillet le procès de 31 militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ces soldats sont accusés de fuite devant l’ennemi, dissipation des minutions de guerre, extorsion et violation des consignes.
Selon le Lieutenant Mbuyi Kalonji, porte-parole des FARDC au front Nord, les faits reprochés aux accusés se sont déroulés lors des affrontements qui ont opposé les FARDC aux rebelles dans les localités de Matembe et Kaseghe, le mardi 2 juillet dernier.
Parmi les griefs retenus contre les militaires, figurent notamment la fuite devant l’ennemi et la dissipation des minutions de guerre. En effet, les accusés auraient abandonné leurs positions et leurs armes lors des combats, compromettant ainsi la sécurité de leurs camarades et le bon déroulement des opérations militaires.
L’ouverture de ce procès est attendue par la communauté et les autorités militaires comme un signal fort de la volonté de rétablir la discipline et la rigueur au sein des FARDC. Les 31 militaires accusés devront répondre de leurs actes devant le tribunal militaire et des sanctions exemplaires pourraient être prononcées à leur encontre.
Ce procès constitue une étape importante dans le processus de réforme de l’armée congolaise. En sanctionnant les responsables de ces actes et en renforçant la discipline au sein des troupes, les autorités militaires contribuent à bâtir une armée professionnelle, respectueuse des droits humains et capable d’accomplir efficacement sa mission de défense du territoire national.
Célestin Botoleande