Depuis juin dernier, l’on a enregistré huit (8) décès, parmi les déplacés de guerre vivant en situation de vulnérabilité dans le territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu), renseigne la société la civile locale ce lundi 19 septembre.
D’après cette organisation, ces pertes en vies humaines font suite aux mauvaises conditions de vies dans plus de 2.000 ménages dans les 5 sites du territoire de Nyiragongo.
Le dernier décès est celui d’une fillette de six ans, survenue dans le site de Kayembe après une courte maladie.
Théo Musekura, président de ce site, indique que les déplacés vivent dans des conditions difficiles.
Les Médecins Sans Frontières (MSF) qui approvisionnaient ces différents sites en eau potable affirment être à la fin de son projet.
Par contre, la société civile de Nyiragongo redoute que la situation de ces déplacés s’empire, après le départ de cette organisation internationale.
Cette structure déplore cependant l’indifférence du gouvernement vis-à-vis de ces déplacés.
« Le gouvernement congolais semble, malheureusement, abandonner ces déplacés entre les mains des humanitaires, qui disent être aussi à court de financements. Et tout cela pose déjà un sérieux problème sur la survie des déplacés. Ces déplacés étaient assistés en eau potable par l’ONG MSF, qui dit être à court de financement », a déploré un activiste des droits de l’homme de Nyirangongo.
Il sollicite donc l’intervention des personnes de bonne volonté pour porter assistance en faveur de ces déplacés.
Grâcia Kakela