De retour à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, après un séjour de travail à Kinshasa, le Gouverneur militaire, le lieutenant-général constat Ndima a trouvé des mots justes pour dénoncer les appels au boycottage de l’opération du bouclage des véhicules lancé dans la province.
Pour ce chef militaire de l’exécutif du Nord-Kivu, il s’agit des appels d’intoxication de certains acteurs de la société civile à la population afin de l’emmener à « l’incivisme fiscal ».
Il a appelé ses administrés à s’acquitter de ce droit civique, qui permet à la province de récolter des moyens financiers pour la réalisation de ses projets.
» le policier qui a poser cet acte va réponde de ses actes. Mais ce que je déplore c’est l’intoxication de la population. Le gouverneur a lancé le bouclage, c’est un exercice fiscal annuel. Comment les gens peuvent faire comme si c’est la première fois qu’ils voient cela. (…) le gouverneur de la province doit avoir les moyens de sa politique car nous avons beaucoup des problèmes en province, et qui nécessitent une solution. Il y a plusieurs infrastructures à réhabiliter. Mais où est ce que le gouverneur peut encore tirer les moyens si ce n’est pas par la voies des recettes ou le paiement des taxes », s’est interrogé le lieutenant-général constat Ndima.
Il a, par ailleurs, saisi l’occasion pour condamner une fois de plus la bavure policière qui a coûtée la mort à un chauffeur de taxi sur un point de contrôle de la ville.
Au delà du contrôle des documents lié au transport, cette opération a permis aux autorités militaires du Nord-Kivu de mettre la main, le jeudi 13 octobre dernier, à Vingt-huit ressortissants rwandais en situation irrégulière et sur au moins treize sacs de chanvre et huit cartons debproduits pharmaceutiques périmés au quartier Mapendo\Birere dans la ville de Goma.
Par Murphy Fika