Sous la houlette du conseil urbain de la jeunesse de Goma en connivence avec une dizaine de mouvements citoyens, une journée ville morte est observée ce lundi 20 décembre, au Nord-Kivu, question de barrer la route à la recrudescence de l’insécurité et s’opposer à une éventuelle présence de la police rwandaise.
«Avant l’état de siège, c’était la même situation ; pendant l’état de siège, c’est toujours la même situation. Les gens continuent à être tués matin, midi, et soir. Les cambriolages, les kidnappings n’en parlons pas, et nous, nous en avons marre parce que personne ne sait qui sera la prochaine victime», dénonce un militant de la Lucha.
Aussi, les jeunes de Goma s’opposent « à une quelconque arrivée des policiers rwandais sur le sol congolais ».
Par ailleurs, le commissaire urbain de la police locale, le colonel Alisa Job, a dit qu’il n’est pas informé ; il a exhorté la jeunesse à ne pas croire aux rumeurs des réseaux sociaux.
Rappelons que, le commissaire divisionnaire principal de la police, le général Dieudonné Amuli, a rassuré, le samedi 18 décembre dernier, devant la presse, qu’aucun accord n’a été signé dans ce sens et qu’il n’a ni qualité ni grade pour le faire.
Par Bien-aimée Bosasele