Le temps s’écoule inexorablement, mais certains événements marquent à jamais l’histoire d’un peuple. Il ya onze ans jour pour jour, le 2 janvier, le Congo pleurait la disparition tragique du colonel Mamadou Ndala. Ce jeune officier, dont le nom résonnait comme un hymne à la bravoure et au patriotisme, fut lâchement assassiné dans une embuscade tendue près de l’aéroport de Mavivi, à Beni.
Figure emblématique de la lutte contre l’insécurité qui gangrenait l’Est de la République Démocratique du Congo, le colonel Ndala était parvenu à infliger une défaite cuisante au redoutable Mouvement du 23 Mars (M23). Son leadership charismatique et son courage sans faille avaient insufflé un nouvel élan aux Forces Armées de la RDC, redonnant espoir à une population éprouvée par des années de conflit.
Pour les Congolais, et tout particulièrement pour ceux de l’Est, le colonel Ndala incarne le renouveau. Il était perçu comme un symbole de la résistance face à l’adversité, un homme intègre et dévoué à sa patrie. Son décès brutal a provoqué une vague d’émotion et de colère à travers tout le pays, témoignant de l’attachement profond que la population portait à cet officier exceptionnel.
Onze ans après ce drame, le souvenir du colonel Mamadou Ndala demeure vivace. Son héritage continue d’inspirer les nouvelles générations de Congolais, qui luttent pour un avenir plus juste et plus pacifique.
Célestin Botoleande