Par Serge Mavungu
Devant une trentaine de dirigeants africains et européens ainsi que des responsables des grandes organisations économiques internationales,
Le Chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et président en exercice de l’Union africaine a,
devant une trentaine de dirigeants africains et européens ainsi que des responsables des grandes organisations économiques internationales,
prononcé le mots d’ouverture aux côtés du Président français, Emmanuel Macron et de Georgieva, directrice générale du FMI.
À en croire une dépêche de la presse présidentielle de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a déclaré que, le Sommet de Paris est une opportunité offerte à l’Afrique pour lever les fonds et sauver le continent durement frappée par la Pandémie de Covid-19.
Il a, aussi dans sa courte allocution, évoqué la révision de droits de tirages spéciaux (DTS) comme une des premières solutions de financement tout en reconnaissant que celle-ci est insuffisante au regard de la forte demande évaluée à plusieurs centaines des milliards.
Le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a dit qu’un premier montant de 100 milliard de dollars américains a été évoqué au cours du dîner de l’Elysee, hier lundi 17 mai.
Ceci reste un acquis même si l’objectif de départ était beaucoup plus ambitieux.
Et le président en exercice de l’union africaine d’ajouter :
« Nous verrons ensemble comment nous pourrions revoir le paradigme, aller dans le sens du New Deal proposé par le président français pour permettre à l’Afrique de pouvoir faire face à cette crise ».
Sommet de l’urgence et de l’ambition selon Emmanuel Macron
S’exprimant aussi devant la presse en début de cette réunion des grands dirigeants, le président Emmanuel Macron a affirmé que le sommet de Paris est « une réunion d’urgence et d’ambition ».
Sommet de l’urgence parce qu’il y a une urgence sanitaire, économique et sociale.
Sur le plan sanitaire, l’Afrique est le continent le moins vacciné au monde, l’objectif est d’atteindre au moins 40 % de taux de vaccination des populations selon le président français.
Dans le volet social, il y a un ralentissement très fort de croissance partout en Afrique, a fait remarquer le président français.
Emmanuel Macron qui évalue à 285 milliards USD les besoins en financement de l’Afrique entre 2021 et 2025 estime que le sommet de Paris tombe à point nommé parce qu’il va assouplir les DTD.
« Tout ne sera pas réglé aujourd’hui mais on peut saluer un changement de paradigme », conclue Macron qui estime que le travail du sommet de Paris devrait se poursuivre dans le cadre du G7, du G20 et de la présidence française de l’Union européenne.
La réunion de Paris est un sommet de l’ambition parce que, selon le président Macron, l’Afrique a les moyens de ses ambitions.