Des longues files des véhicules en attente d’être servis en carburant dans les stations-service perdurent à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, alors que le Gouvernement a déjà disposé les prix d’essence dans toutes les zones à problème.
D’après le constat fait par la rédaction de objectif-infos.cd ce mardi 01 février 2022, seules les stations-service de Mulykap approvisionnent de l’essence auprès des conducteurs des automobiles et des taxis moto.
À cet effet, les conducteurs sont obligés de se réveiller très tôt le matin pour faire la queue, ce qui fait que les conducteurs des véhicules personnels, sont contraints d’arriver quelques fois en retard au lieu de service.
Si les stations-service de Mulykap restent actives, il n’est le cas pour les stations-service Petrosil, Gpm, Express oil, Total qui pour certaines sont fermées et pour d’autres sans aucun véhicule en attente d’être servi en carburant.
D’après le chauffeur Steve Mumbi, cette situation perdure suite au manque du lieu d’approvisionnement ou encore de stock en essence dans la ville de Kolwezi et par ailleurs, du tarif des taxes qui ont été revus à la hausse.
« Kolwezi manque un lieu de stockage du carburant. Tout ce que la ville reçoit comme essence vient de Lubumbashi. Et d’un autre côté pour l’instant, c’est dû au fait que le prix des taxes sont chers, ce qui fait que les stations-service n’arrivent pas à se retrouver », a-t-il lâché.
Revenant sur ses mots et tons, cet usager des artères de Kolwezi appelle le gouvernement par le biais de la gouverneure intérimaire de la province, Fifi Masuka a trouvé des solutions idoines pour remédier à ce problème qui mine la joie des conducteurs au quotidien.
« On aimerait bien se réveiller un jour sans avoir à vivre cette situation qui se maintient du jour au jour. Mon vœu est que la gouverneure Fifi Masuka et le gouvernement trouvent rapidement une solution », a-t-il souhaité.
Signalons que, ce problème d’approvisionnement en essence est à la base de la hausse du prix de transport qui se négociait auparavant à 500 FC pour les taxis, avant de passer à 650 francs mais qui présentement a doublé, soit devenu 1.000 FC.
Par Kevin Muteba