Par GABA.T
L’ancien Ministre du Développement Durable, Justin Bitakwira est accusé d’inciter les jeunes de Bafuliiru à « la haine tribale » contre la communauté Tutsis.
Dans un nouvel enregistrement sonore dont objectif-infos.cd a confirmé l’authenticité, Justin Bitakwira se dit serein et prêt à affronter la vérité contre le mensonge.
«J’ai appris, en même temps, avec satisfaction et étonnement dans les réseaux sociaux qu’il y aurait une plainte contre ma personne et que je suis accusé d’inciter à la haine tribale contre la communauté Tutsis. D’abord il n’en est pas un. Je vous informe à cet instant même que je suis très serein et je crois que pour une fois ,le moment est venu, pour déballer et affronter la vérité contre le mensonge, qui a été vendu pendant des décennies à travers le monde avec nos frères Tutsis que nos grands parents et parents ont accueilli sur notre sol…», a-t-il déclaré d’un ton ferme.
« Et aujourd’hui, j’ai l’impression que Dieu ne dort pas. Si un jour dans la capitale de la RDC, il se pourrait se tenir un procès ou des tueurs pendant des années et des années veulent affronter quelqu’un qui les invite de demander pardon à ceux-là qui les avaient accueillis et qu’on puisse vivre comme à l’époque dans la paix et dans la cohésion sociale. Si c’est cela mon péché, je me courberai devant la justice de mon pays », a-t-il ajouté.
L’ancien Ministre du Développement Durable affirme haut et fort qu’il est temps de réécrire l’histoire de la RDC en boules d’or.
«… Mais ceux qui savent qu’ils ont tué des millions et des millions de congolais, au lieu qu’on leur porte plainte, c’est eux qui portent plainte contre nous, l’histoire du Congo ou du Kivu ne sera plus falsifiée parce que la justice congolaise va effectivement nous aider à ce que l’histoire de la RDC soit réécrite en boules d’or», croît-il fermément. Selon l’homme de «ma grand-mère» ce procès sera plus suivi que le procès de 100 jours qui aura débouché sur la condamnation de l’ancien Directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe à 20 ans de prison ferme au premier degré puis à 13 ans en appel.
Justin Bitakwira laisse entendre qu’il a le soutien de beaucoup d’avocats du Kivu et du Congo en général qui sont déjà volontaires pour pouvoir l’accompagner à affronter ce procès de l’histoire.