La vice-Première ministre en charge de l’Environnement et développement durable Eve Bazaiba était jeudi 8 décembre 2022 face aux sénateurs pour répondre à une question orale soulevée par le senateur Denis Kambayi.
La Vice-première ministre a éclairé la lanterne des sénateurs au sujet de la pollution des rivières Tshikapa, Kasaï et d’autres affluents, provoquée par la société minière Katoka mining d’Angola.
Madame Bazaiba a peint le tableau de la situation environnementale à partir d’une mission qu’elle a diligentée présenté le contexte et les justifications de cette catastrophe de juillet à septembre 2021, qui a affecté près de 8 territoires de la RDC dont Kamonya, Idiofa, Oshwe, Mushie et Kwamouth.
Elle a, à ce sujet, parlé des hypothèses formulées par des experts dépêchés sur place qui ont permis une tendance globale et relevé l’autoréparation de l’eau.
Cette question est transversale, a-t-elle dit, car elle concerne plusieurs ministères dont l’Intégration régionale et le Développement rural, avant de faire valoir le mécanisme institutionnel et la procédure diplomatique.
Eve Bazaiba a évoqué, en outre, la nécessité d’implémenter le plan de gestion internationale des eaux et la réparation des dégâts causés à l’environnement, avant d’évoquer le principe des pollueurs payeurs et la nécessité d’encadrer les exploitants miniers. Le but de cet exercice du contrôle parlementaire était, selon l’auteur de la question orale avec débat, d’évaluer le désastre et de tirer de leçons pour l’avenir.
Au cours du débat, les représentants des provinces ont fait mention de la pollution de l’environnement à Kinshasa, la certification des ressources, carbone, le programme de gestion des ordures à Kinshasa, la réparation de préjudices. Ils ont exposé des préoccupations au sujet de l’international, la RDC faisant partie de pays solution.
D’après ces élus des élus, en protégeant les forêts du pays, la communauté internationale a une obligation à l’endroit de la RDC. Un délai de 24 heures a été accordé au ministre de l’Environnement pour répondre aux préoccupations soulevées par la plénière du Sénat.
Par Kevin Muteba