La centrale électorale a validé 24 candidats dont les dossiers étaient en ordre avec la loi électorale, a annoncé cette instance d’appui à la démocratie.
Après cette étape tout aussi importante, les candidats retenus au premier tour passeront au tamis de la Cour constitutionnelle avant la liste définitive des challengers. On en est pas encore au jour J que les soupçons d’invalidation se sont multipliés ces dernières heures et confirmés finalement par la saisine de la haute Cour de justice pour le même sujet.
Dans l’opinion nationale, ceci est compris comme le stratagème du régime qui veut conserver le plus longtemps possible son pouvoir. Pour Alain- Daniel Shekomba, le candidat du pouvoir, soutenu par sa tribu, ne se détourne de cette règle.
« Celui qui détient le pouvoir va toujours utiliser tous les moyens légaux dont il a le contrôle pour garder le pouvoir avec l’encouragement de sa tribu et de ceux qui profitent de son pouvoir. Tshisekedi est dans cette logique », indique Alain- Daniel Shekomba.
Dans ces conditions, estime ce chef d’entreprise, « il est impossible d’organiser à l’ère actuelle des élections libres, crédibles et transparentes » parce que, selon lui, « le pouvoir comme le peuple n’a pas encore la maturité requise pour mériter une démocratie pluraliste », a soutenu l’ancien candidat à la présidentielle de 2018.
Rappelons que, selon le calendrier de la commission électorale nationale indépendante, la tenue des élections générales est prévue pour le mercredi 20 décembre prochain.
Par Gédéon ATIBU