Le sport dans son caractère fédérateur, est à ce jour est outil majeur dans le développement d’un pays. Élément générateur de recettes, le sport n’est plus qu’une détente, mais bien plus un moyen efficace susceptible de contribuer à l’apogée d’une nation, nous révèle Prince Liévin Nzazi, journaliste et analyste sportif.
Dans une exclusivité accordée à la rédaction de Objectif-infos.cd, à l’occasion de la journée internationale du sport au sujet du développement et de la paix, le directeur de la cellule de communication de l’association sportive vita club, prend le Brésil comme l’exemple parfait d’un pays qui se développe grâce au sport.
» Le sport étant un mécanisme fédérateur a un grand apport dans le développement du pays. Nonobstant son côté détente, il est un générateur de recettes qui peuvent profiter au pays de se construire. Le Brésil en est une bonne illustration. Il permet aujourd’hui à la population de vivre dans une paix sociale durable grâce à son caractère fédérateur « , a-t-il laissé entendre
Toutefois, ce journaliste patenté regrette néanmoins le fait que, le sport tel que pratiqué en République démocratique du Congo, ne favorise pas le développement faute à la prise en compte de certains préalables indispensables.
» En RDC il n’y a aucun mécanisme mis en place pour faire du sport un facteur de développement. La politique sportive pose problème. Il y a aussi le manque des infrastructures qui constitue un véritable frein pour le développement du sport en RDC « , a-t-il soulevé.
Pour mettre hors d’état de nuire ce fléau qui gangrène le sport au Congo, Prince Liévin Nzazi préconise la construction des infrastructures pouvant booster la pratique de toutes les disciplines. Il recommande également la création des écoles sportives pour l’encadrement des jeunes, en vue de permettre aux futurs athlètes de s’épanouir en bonne et due forme.
Par Emmanuel Sandalay