La sentence est tombée ce vendredi 12 septembre, dans le procès de l’affaire du coup d’État avorté, du 19 mai dernier à Kinshasa. Le tribunal militaire de Kinshasa siégeant dans la prison de Ndolo a, dans son verdict, condamné trente sept (37) présumés auteurs sur plus d’une cinquantaine (50) qui ont comparus, à la peine de mort.
Dans sa longue prononcé, le président du tribunal, le major Freddy Ehume a fait savoir que ces derniers sont reconnus coupables d’association de malfaiteurs et d’attentat, mais aussi de terrorisme sauf pour l’un d’entre eux.
Parmis les 37 prevenus condamnés à cette lourde peine, l’on compte le fils du présumé chef de bande, Christian Malanga, Marcel Malanga âgé de 22 ans. Son père a été tué lors de la réplique des FARDC. Il y a aussi six (6)condamnés de nationalités américaine, belge, Britannique et un Canadien.
Quatorze (14) autres prévenus , ont été acquittés par les juges. Le tribunal a démontré, qu’ils n’avaient aucun lien dans cette affaire.
Se confiant à l’AFP,
les avocats de la défense ont exprimé leur intention de déposer un recours dans le délai légal de cinq jours, pour dénoncer, ce qu’ils qualifient de décision honteuse teintée de mauvaise foi.
Le dimanche 19 mai dernier, un groupe des commandos avait attaqué le domicile d’un ministre, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l’Assemblée nationale. Deux policiers commis à sa garde avaient été tués par les assaillants, qui avaient ensuite investi le palais de la Nation où se trouve aussi le bureau du chef de l’État.
Siégeant durant quelques minutes dans ce lieu historique de la RDC, en compagnie de leur chef Christian Malanga, ils ont dans une video postée sur la toile, déclaré la prise du pouvoir en brandissant le drapeau de l’ex- Zaïre, ancien nom de la RDC du temps de Mobutu.
Ils ont été par la suite, neutralisés par les Forces armées de la République démocratique du Congo, (FARDC)qui ont aussitôt mis fin à leur aventure en tuant leur chef.
MF