Par Ben Dongoko
Me Jean Marie Kabengela, l’avocat de Vital Kamerhe estime, au micro de Top Congo FM, que le procès 100 jours de son client avait beaucoup d’irrégularités et il est à refaire.
« Tout est à refaire. Il y a eu beaucoup de violations de règles de procédure et du fond durant le procès 100 jours.
Le premier juge n’avait pas bien dit le droit. Il n’a pas bien fait son travail. Le dossier doit être revu in globo », a dit Me Kabengela.
Tout en refusant d’étaler les nouvelles stratégies de son client, Maître Kabengela continue d’espérer à une suite favorable dans ce dossier.
Il affirme que « les appels ont été déjà interjetés en date de 22 et 24 juin de l’année en cours » contre la décision condamnant Vital Kamerhe à 20 ans de travaux forcés et 10 ans d’inéligibilité pour détournement des deniers publics dans le cadre de l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’État.
« Et nous attendons que l’administration du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe puisse faire monter le dossier à la Cour d’appel qui doit en connaître. Ça tarde quand même. On ne nous explique pas comment ça peut prendre beaucoup de temps pour que le dossier soit transféré à la Cour compétente », se plaint-il.
Dans la foulée, il signale que « c’est de la compétence du Tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe qui devrait accomplir sa tâche ».
Toutefois les pro-Kamerhe parlent d’un procès politique et continuent à croire en l’innocence de leur leader, le président de l’Union pour la nation (UNC), qui est toujours directeur de cabinet du Chef de l’État.