Le procès de Jean-Marc Kabund-A-Kabund s’est poursuivi ce lundi 17 octobre à la Cour de Cassation de Kinshasa, dans sa phase d’instruction.
Devant le procureur général près la cour de cassation, l’ancien Vice-président de l’Assemblée nationale était appelé à présenter ses moyens de défense sur pas mal des griefs mis à sa charge notamment, pour avoir tenu des propos de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
Au cours de cette nouvelle audience, les avocats du prévenu Kabund ont introduit une requête auprès de la Cour de Cassation en vue d’être fixer sur le nombre d’infractions retenues par le ministère public contre l’élu de la circonscription du Mont-Amba.
L’organe de la loi, en réponse à cette question, a soulevé 12 infractions. Une réponse qui ne cadre pas avec le réquisitoire du Procureur Général adressé à l’Assemblée nationale, qui a fait mention de 4 infractions retenues contre Jean-Marc Kabund, d’après le collectif des avocats de l’ancien président a.i de l’UDPS.
Face à ce qu’on peut qualifier de contradiction, la Cour de Cassation a promis de rendre son arrêt avant dire droit sur le nombre d’infractions retenues à sa charge le 2 novembre prochain.
Outre cette question, la partie de la défense a également soulevée la question de la remise en liberté provisoire de leur client, qui croupit toujours à la prison central de Makala. Sur ce point, elle a demandé à la Cour de leur faire parvenir la réponse du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur au sujet de la résidence surveillée sollicitée par le Parquet pour assigner Kabund, car selon elle, la prison centrale de Makala n’est pas une résidence.
Par Murphy Fika