« Ce qui se conçoit bien s’annonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément « dit-on. Tel est le speech de l’honorable Christelle Mvuanga, lors de sa prise de parole sur le perchoir de l’assemblée nationale, au cours de la plénière sur le projet de loi portant protection, et réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits, et des crimes contre la paix et l’humanité. Un discours qui, en plus de mettre tout le monde unanime, a émerveillé les oreilles de ses collègues députés nationaux, qui ne sont pas retenus d’exprimer leur satisfaction par des acclamations.
Avec des verbes facile comme à l’accoutumée, l’élue de la Funa a articulé son intervention devant la plénière, à l’intention du ministre des droits humains, sur trois axes à savoir : l’indemnisation- la restitution et la réhabilitation. A en croire cette femme à la vision de l’aigle, cette trilogie s’impose comme socle sur le droit international humanitaire. Elle doit également guider la politique de l’élaboration de la loi sur la protection et la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité que la RDC compte désormais dans son arsenal juridique.
Très claire et limpide à l’instar des eaux, Christelle Mvuanga a su clarifier chacun des points de son intervention.
Pour ce qui est de l’indemnisation, Christelle vuanga invite les autorités gouvernementales à mettre en place des méthodes compensatoires pour soulager tant soit peu les victimes des violences sexuelles.
En second lieu, en ce qui concerne restitution, la députée Nationale souhaite que toutes les victimes des violences émanant des conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité dont certaines se retrouvent comme déplacés internes soient établies dans leurs droits en recouvrant tous les biens perdus: terres, champs, habitations, betails… Car à cause de la guerre, des betails ont été emportés, des cases et mêmes des hôpitaux ont été non seulement détruits, mais plus souvent incendiés.
Pour la réhabilitation qui constitue le 3eme pilier de sa contribution, est un processus important de réintégration dans la société. Pour l’honorable Christelle vuanga, il faut veiller à ce qu’il n’ait pas de déshonneur. En sus, il faut veiller à travailler contre la stigmatisation et la discrimination des victimes.
Pour Christelle Mvuanga, cette loi est pour le bien-être de tous les congolais en général, et la femme congolais disséminée sur toute l’étendue du territoire national en particulier.
“ Cette loi, c’est pour tous les congolais en général, mais particulièrement pour toutes les femmes congolaises. De Kinshasa au grand Bandundu, en passant par le kongo central, l’espace grand Équateur, le grand Kivu et le grand Katanga, aucune femme ne doit souffrir« , a-t-il laissé entendre.
Notons que ce projet de loi a été déclaré recevable. Ce, après les réponses appropriées apportées par le ministre des droits humains à la représentation nationale. Signalons tout de même qu’il a été examiné concomitamment avec le projet de loi sur la protection de l’environnement.
Par Emmanuel Sandalay