Par Emmanuel Sandalay
Contrairement aux affirmations de l’Inspection Générale des Finances, la société chinoise Crec-7, qui exécute le projet Tshilejelu au Kasaï, annonce n’avoir utilisé que 6 millions de dollars américains. Démentant ainsi les soupçons de détournement rélevés par l’IGF.
Cette mise au point a été faite par le chargé de communication de cette structure, Robert Ndaye, le mercredi 25 août 2021 à la presse.
D’après Robert Ndaye, l’Inspection Générale des Finances (IGF) n’a pas de soubassement pour suspendre l’approbation du financement du projet Tshilejelu.
« poser la question à l’IGF, d’où il tire ces chiffres de 13.000.000 $. Et quel est le soubassement qu’il a utilisé pour suspendre la caution », s’est questionné le chargé de communication.
Et de poursuivre : Peut-être les gens ne comprennent pas cette caution. Quand vous prenez l’argent, le FONER a un compte séquestre qu’on ne touche pas, il n’y a que celui qui met l’argent qui en connait le montant et le temps de la livraison.
« Pourquoi vous ne posez pas la question au FONER, sur la somme livrée à CREC-7 ? Retenez que, CREC-7 a par rapport à l’ensemble des travaux à travers la République, déjà dépensé de sa caisse 6.800.000$ », a-t-il souligné.
Le débat sur le détournement était de nature à décourager les personnes à la tête de l’entreprise. Ceux-ci ont du moins compris qu’il ne faut pas entrer dans le débat politicien.
Par la même occasion, Robert Ndaye invite les politiciens en mal de positionnement, d’arrêter d’instrumentaliser la population avec de faux discours.
Pour rappel, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a suspendu l’approbation du paiement en faveur du projet Tshilejelu. C’est ce que renseigne une correspondance datée du 6 août 2021, et adressée à la directrice générale a.i du Fonds National d’Entretien Routier (FONER).