Par Jean-Chrysostome Luntadila
Le déconfinement lié à la crise de pandémie de la COVID-19 intervenu à travers le monde entier, aura permis aux congolais de faire la lumière sur la plaidoirie des prévenus dans le procès cent jours dans sa branche réservée aux maisons préfabriquées. Alors que le patron de SAMIBO Congo, le Libanais Samih JAMMAL est incarceré à la prison de makala à Kinshasa, pour detournement de fonds destiné à la construction des maisons prefabriquées retenues dans le programme 100 jours, des centaines des conteneurs viennent d’arriver au port de Lobito en Angola en provenance d’Istamboul en Turquie.
Ces conteneurs contiennent plusieurs autres centaines des maisons préfabriquées destinées dans les villes des Mbuji-mayi et Kananga.
1500 maisons au total qui viennent compléter les 300 autres déjà installées à Kinshasa, moisissent au port de Lobito jusqu’à ce jour.
Plusieurs observateurs qui ont constaté l’arrivée de ces nouvelles maisons ne comprennent toujours pas pourquoi la justice Congolaise n’est pas allée loin, en envoyant une mission d’enquête, en Turquie pour verification de l’existances de ces maisons avant de condamner le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe et ses co-accusés dans cette affaire, notamment le vieux libanais de 82 ans, Samih JAMMAL.
Pour rappelle, la santé Directeur de cabinet du Président Congolais Felix-Antoine Tshisekedi, condamné dans cette affaire se détériore de plus en plus malgré son évacuation de la prison de Makala vers un centre hospitalier de la ville. Des sources pénitentiaires parlent également du libanais JAMMAL qui serait ègalement malade et son état de santé nécessite aussi une évacuation pour une prise en charge medicale appropriée.