Malgré l’évolution du processus électoral en son ultime étape, les informations en provenance de la CENI ne sont pas rassurantes, estiment plusieurs observateurs. Vérité ou lecture erronée ? S’interroge plus d’un.
En tout cas, l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa continue à persister et à signer qu’il n’y aura pas élections pour plusieurs raisons : «Ils savent que la date ne tiendra pas avec une CENI dans la bourbe de l’inaptitude et des insuffisances professionnelles et techniques», a-t-il déclaré dans son dernier communiqué de presse.
Critique vis-à-vis de l’actuel régime M. Corneille Nangaa attribue un bilan merdique à Félix Tshisekedi dont selon lui, la motivation était de se remplir plein les poches au travers des projets RAM ayant coûté plus de 900 millions de dollars américains, Tshilejelu et le Programme 100 jours, la liste n’est pas exhaustive.
De ce fait, il se range derrière Moïse Katumbi face au candidat du pouvoir, qui a , sous son règne, «fécondé des groupes armés dans les régions de Tshopo, Ituri, Haut-Uélé et Bas-Uélé pour déshydrater l’économie de l’espace, exterminer les autochtones et intensifier les souffrances des habitants», fait-il remarquer.
En effet, suite à ce tableau sombre, l’ancien Gouverneur du Katanga se présente comme une alternative crédibile à même de battre Félix Tshisekedi.
«Invitons le peuple courageux de l’espace Grande Orientale à accueillir très fraternellement le compatriote Moïse Katumbi Chapwe dans sa tournée électorale. Il est l’un des rares Congolais qui croient en un avenir reluisant de notre Nation», a-t-il ajouté. Un soutien affiché à la candidature de Moïse Katumbi en course pour la présidentielle du 20 décembre. Visiblement, Corneille Nangaa aurait fait déjà le choix de soutenir l’ancien Gouverneur du Katanga au détriment de Delly Sesanga, Martin Fayulu ou Denis Mukwege qui se sont engagés à poursuivre la course au pouvoir.
Soulignons que Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo ont accepté désister en faveur de Moïse Katumbi pour la prochaine présidentielle. Le moins que l’on puisse dire, la campagne électorale s’annonce bien pour le leader d’Ensemble pour la République qui ne cesse de soulever des foules lors de sa tournée électorale en provinces. On peut s’accorder à dire que l’on se dirige vers un duel fratricide ente Fatshi et Katumbi dont parfois la victoire se jouera sur de simples détails.
Par Gédéon ATIBU